La note conceptuelle du rapport intitulé provisoirement Intégrer l'Afrique vers l'avenir et présentée dans le cadre des Assemblées annuelles des institutions de Bretton Woods fournit une analyse des progrès, des défis et des opportunités auxquels l'Afrique est confrontée dans ses efforts d'intégration régionale et d’accroissement des échanges régionaux. 

L’objectif est de guider les futurs efforts permettant de réaliser le potentiel d'intégration du continent. La cérémonie de présentation a eu lieu dans les locaux de la Banque mondiale à Washington DC. Elle a été co-présidée par la Directrice de l’Intégration Régionale Boutheina Guermazi et l’Économiste en Chef pour la Région Afrique à la Banque Mondiale, Andrew Dabalen. Cette présentation a permis aux participants de partager leurs réflexions sur les conclusions de l’étude en vue d’alimenter l’élaboration dudit rapport.

Dans son intervention, le Commissaire Mahamadou GADO a indiqué que cette étude, qui vient à point nommé, est en phase avec les chantiers de l’Union, car « l’étude montre que les défis de l’intégration sont plus que jamais d’actualité ». Il a mis l’accent, entre autres, sur le faible taux des échanges intracommunautaires au sein de l’espace UEMOA qui tourne autour de 12%. Il a rappelé que le développement d’infrastructures modernes, un capital humain formé et en bonne santé avec un environnement des affaires propice, demeurent des priorités pour la bonne marche de l’intégration régionale. Le Commissaire GADO a invité la Banque mondiale à faire de cette étude un véritable levier pour trouver des solutions appropriées aux défis de l’heure au profit du continent africain. 

A noter que l’étude a été guidée par 4 thèmes à savoir les facteurs de participation aux chaînes de valeurs, la connexion des aides à finalité régionale avec le rôle des infrastructures, la relance des accords commerciaux ainsi que les biens publics régionaux comme catalyseurs.

La session a connu la participation de plusieurs Communautés Economiques Régionales notamment la CEDEAO pour l’Afrique de l’Ouest et la CEEAC représentant l'Afrique Centrale.