
C’est lors d’une cérémonie organisée à leur honneur et présidée par Abdoulaye DIOP ce 22 octobre 2021 à Ouagadougou. Le Président de la Commission de l’UEMOA avait à ses côtés, notamment, les Ministres ivoirien et togolais en charge de la Culture, des Membres d’Organes ainsi que des Chefs de Missions Diplomatiques et Consulaires des Etats membres de l’UEMOA accrédités à Ouagadougou.
Trois prix ont été décernés suite aux délibérations des jurys.
Celui du long métrage est décerné à Mamadou DIA du Sénégal pour sa fiction « LE PERE DE NAFI » (BAAMUM NAFI) par le jury présidé par le réalisateur Jacques TRABI de la Côte d’Ivoire.
Un autre sénégalais honoré par le trophée du Court métrage qui est revenu à Moly KANE avec son film « SERBI » (les tissus blancs) dont le jury avait à sa tête la réalisatrice et monteur Linda DIATTA du Niger.
Tandis que dans la catégorie documentaire, c’est « MARCHER SUR L’EAU » de Aïssa MAIGA du Sénégal, tourné au Niger en collaboration avec un réalisateur malien qui a été primé par le Jury présidé par Claude Kokou BALOGOUN du Bénin, réalisateur entre autres de la célèbre série « Taxi brousse » .
« Le choix de la Commission de l’UEMOA d’inscrire la culture dans ses priorités d’intervention n’est pas fortuit et repose sur des convictions fortes » dixit Abdoulaye DIOP dans son allocution prononcée lors de la cérémonie.
« La première conviction est que la culture constitue le socle de la construction d’une citoyenneté partagée. La seconde est que la culture est au cœur du processus d’intégration régionale » a-t-il poursuivi avant de rendre un vibrant hommage aux lauréats, pour les efforts consentis « malgré la modicité des ressources, pour nous offrir des films de qualité, remarqués et appréciés par les éminents membres des jurys. »
Il a annoncé que l’actuelle Commission « a inscrit dans son Cadre d’Actions Prioritaires 2021-2025 (CAP 25), la mise en place d’un mécanisme de promotion des entreprises et industries culturelles et créatives au profit des entrepreneurs culturels de l’UEMOA. Une fois opérationnalisé, ce mécanisme sera, sans nul doute, un outil essentiel pour la prise en charge cohérente des appuis aux initiatives de terrain ».